Autre pays. Bienvenido en Chile....J'espère que cette expérience sera aussi enrichissante que ce que j'ai vécu au Sénégal. Sans aucun doute...

24/03/2008










c'était bien

a peu prés a mi parcours. Pour un ordre d'idée, on est parti tout en bas, au niveau de la riviere....

tu parles d'un chemin....
un petit julien....
notre guide, au plus haut

voila.....
nos amies les abeilles

mon meilleur ami du moment, diabolito
i m a lonesome cowgirl...

il était temps

j'ai erré quelques minutes sur mon ancien blog, sur le Sénégal. Il était temps de ressentir quelque chose de semblable, non dans la nature du sentiment mais dans l'intensité, ici, au Chili. Enchaîner les photos, les histoires de sorties ne sont que pur rideaux pour cacher mon angoisse de ne pas trouver ma place ici.
Ce weekend m'a enfin permis de m'ouvrir à ce pays, à ses habitants, un peu plus à Lui aussi...
Weekend dans les Andes, monter toujours plus haut, sentiment de pouvoir toucher le ciel, à dos de cheval. Ah il s'appelait Diabolito, et pas Flora comme me l'a fait croire le guide au début de la promenade dans un grand élan de psychologie. Il a eu raison, "Flora" m'a rassuré tout le temps de la montée, Diabolito m'a un peu effrayé durant la descente, ou était-ce le précipice et le chemin friable qui m'ont causé tant d'émoi? Sentiment de peur, d'aventure, de communion avec la nature, le ciel, les montagnes, ma monture, moi. J'etais une "cow girl" sans les cows, juste le cheval, la montagne, les cactus, un chouette trot de temps en temps, quand le chemin le permet, et ca m'a fait du bien. On a ri, on a eu peur, on s'est rassuré, on s'est ému une fois sur la cime, on a mangé avec les guêpes, on a même eu droit a du vin et du fromage, grâce à notre super guide qui s'est improvisé siffleur, cuisinier, bucheron, interprète, ami. C'était le temps d'une journée...
Arrivée la veille, aprés deux heures de bus et de reggaeton, pour camper, la grosse blague. Tiens il fait nuit, ah on a pas de lampe, hum un sac de couchage pour deux, c'est léger dans la cordillère, la prochaine fois, on pensera peut être a prendre un couteau, et du pain, et un tapis de sol aussi, pourquoi pas tu me diras. Ah et une casquette? Des rires, incrédules. C'est pas grave, on est ensemble... Pour compenser notre ignorance, on aurait bien aimer narguer nos voisins de camping avec notre tente qui se déplie en deux secondes. Zut, il fait nuit.
Vendredi sous le signe du cheval donc et des rencontres. Des colombiennes qui traversent l'Amérique Latine, un couple chileno australien, notre guide, un employé de l'Hotel qui nous dégote deux couvertures... c'était doux comme rencontre, sous le signe de la bonne humeur et du partage.
Une nuit plus tard (tiens on dort mieux quand on a moins froid), on s'éveille le coeur beaucoup plus léger que notre corps, qui aime moins que nous faire du dada dans la montagne. C'est pas grave, on s'est acheté de vrais chapeaux en paille pour compenser. L'esprit cow boy reste dans l'attitude, si le corps ne suit pas! On part pour une rando?? Ben oui, ca me dit bien de voir un glacier seul au milieu des monts arides. Au bord d'une route, et puis d'une autre, zut pas le temps d'acheter des empanadas frias, le seul bus de la journée arrive à toute vrombe. tu crois qu'on va pouvoir monter? mais oui, les chiliens descendent pour nous faire une place, on se marche sur les pieds, certains chantent, il fait chaud, le bus ne dépasse pas les 30 kms, la poussière acre rentre par les fenetres et nous asphyxie. j'aime. A quelques centaines de mètres du petit village de Baños Norales, l'on doit descendre du bus et continuer à pied car il ne montera la pente raide qu'à vide. Ca aussi j'aime.
Comme beaucoup d'autres choses dans la journée, "einh". Et pis on monte, sec. waouh on a mal partout, c'est pas grave on fait plein de petites pauses, ah oui mais il faudrait pas que les vieux anglais derrière nous rattrape, vas y on cravache, on sue, je m'étouffe de rire. nos chapeaux s'envolent, on a l'air malin. on avance "lentement", c'est le mot de la rando. Et puis miracle, la pente s'adoucit, il y a même de l'herbe, et un magnifique glacier, seul, majestueux, entre deux montagnes. et là on s'essoufle toujours, mais d'admiration. Encore des rencontres, grâce auxquelles on boit de l'eau gazeuse sortie de terre, une tentative de stop plus tard, et on mange des tomates bio en écoutant du reggaeton dans la voiture d'une jeune chilienne as du volant, non merci on veut pas de bière, des piments non plus. Un jeu de carte plus tard avec les colombiennes et au lit.
Dimanche retour rapide sur santiago grâce à nos rencontre, on se regarde, on est heureux, c'était un chouette weekend.
On recommencera dis?

18/03/2008

los colores de valpo

Valpo, la cuidad de los graff. Je suis tombée sous le charme de cette ville où chaque coin de rue est une découverte, une surprise, une invitation à l'imaginaire et à la créativité. C'est une ville libre, libérée, libertaire, où toute personne qui le souhaite peut s'exprimer en couleur.
Valpo la ville des murs parlants, où le plaisir de errer dans les rues, ruelles, escaliers, prend tout son sens...La balade aurait pu être plus courte si l'on n'était pas tombé en arrêt tous les 100 m.
Valpo provoque les discussions, les questions, la bonne humeur, depuis ses cerros jusqu'à ses marchés, entre les bars et les marchands d'arts, les multiples étrangers, et ses murs, mais quels murs...
j'y reviendrai, car j' ai envie la parcourir encore et encore

























el turisto







17/03/2008

valaparaiso, coup de foudre

Gros gros coup de coeur, de blues, d'un peu tout, pour la ciudad maravillosa de Valparaiso. A une heure et demi de Santiago, au bord de l'océan Pacifique, on s'est enfin vraiment senti dépaysé et vraiment au Chili. Des maisons colorées, des cerros, des tags, des escaliers a n'en plus finir, des chiens et chats errants, des bars, des boites, des parcs, des hot dogs et completos, des brocantes, des sourires, du soleil, la plage, le ciel, les andes. argggggggggggg.


Santiago a coté apparait un peu fade. alors oui je sais, cela ne fait que deux semaines qu'on est arrivé, on ne connait pas encore bien la capitale, notree quartier est super... Je suis quand même repartie de Valpo le coeur un peu serré. Qu'importe, on ira souvent ....


Merci a Margaux, qui nous a proposé une soirée bien sympa. Arrivés le vendredi soir, on s'est motivé pour la rejoindre, avec des potes à elle. on a pu travailler notre espagnol et enfin danser sur le reggaeton si apprécié ici (trés sympa d'ailleurs pour danser, si on n'écoute pas les paroles. hum). soirée peut couteuse au fait car l'entrée de la boite, de 1000 pesos (1,60 eur) donnait droit à un litre de biere. euh.. ok.


Lendemain, découverte de la ville avec un temps. Errer au hassard dans les rues, découvrir un nouveau graf, une maison étrange, un petit café, se muscler en montant les escaliers des cerros, prendre un vieil ascenseur en plein air rempli de charme quand la fatigue se fait sentir, enchainer sur un jus de fruit pour rien du tout dans un petit resto super, bref. superbe journée, qui s'est terminée chez margaux, où il y avait deux autres filles de l'IEP (Anastasia et Maryse). dimanche playa bien sur. J'ai trempé mes pieds pour la premiere fois de ma vie dans le pacifique et ca m'a rempli de joie.

Aprés avoir pris notre premier ascenseur: On ne le voit pas sur la photo mais il y avait un super toboggan pour decendre de la plate forme de l'ascenseur. l'esprit de valpo...

Le ciel de la ville est entrecoupé de fils electrique (tram, etc), ce aui, de mon point de vue, augmente son charme....

Voila par exemple les différents fruits que propose un restau pour te fair eun jus de fruit maison 100% naturel. miam. et tout ca pour moins de 2 euros généralement (mon préféré, un jus de durazno, nectarine ou peche)

devant notre auberge....

16/03/2008

facebook

juste pour signaler que j'ai décidé de mettre mes photos sur facebook. plus rapide, donc plus de photos. par contre, ce blog n'est pas mort. il y aura juste que quelques photos et du texte pour commenter mon experience ici, mon taf, etc...

13/03/2008

el cerro san cristobal

le fameux point le plus haut de la ville de Santiago. Un endroit très touristique, mais ô combien sympathique:). Pour accéder tout en haut; il faut prendre un funiculaire (bien en pente) et se servir ensuite de ses petites jambes pour monter les quelques (nombreuses) marches qui mènent jusqu'à l'imposante représentation de la vierge qui surplombe la ville.
en attendant, tout en bas del cerro...

mon premier lama. ouais!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
on s'ennuyait dans la file d'attente pour le funiculaire
tadam. ca vaut le coup. on est vraiment haut; je suis pas sure qu'on s'en rende bien compte sur les photos...
un autre cerro (colline) quelque part dans santiago

ouf nous y sommes...(enfin on y est plutôt allé pour la vue nous concernant). Arrivé en contrebas de la statue, l'ambiance devient un peu surréaliste pour moi. des hauts parleurs diffusent des chants religieux tandis qu'une église en plein air accueille les croyants.
Bref.. on s'est rapidement dirigé vers le téléphérique de la peur. hiiii..bon aprés toutes ces frayeurs on a fait une sieste face à la cordillere. chouette vue