Revenons sur le petit gout d'"aventure" énoncé dans le post antérieur. Les guillemets s'imposent car j'ai quand même été accueillie par Sebastien (et ses gentils colocs par la même occasion), un ami de l'IEP, dans son sublime appart en plein centre-ville de Buenos Aires. Même une salle de bain rien que pour moi.
J'ai pourtant tenu à découvrir, appréhender cette ville par moi même et me suis la plupart du temps baladée seule, errant parfois sans but, parfois avec un but, mais perdu, etc. Des errances donc, mais enthousiastes.
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J'ai enfin retrouvé Marina, une argentine que mes parents avaient accueillie 6 mois l'an dernier. Trés étrange de la voir dans son pays. Qui l'aurait cru il y a de cela un an!? Marina tout sourire, marina dynamique. Gracias Marina pour cette belle journée à arpenter la Boca et le centre de la ville. La Boca donc, un quartier haut en couleur. Le taximan était attéré que ce quartier attire autant les touristes. Pour lui, c'est un barrio triste et pauvre. C'est la vérité, en dehors de quelques rues ultra touristiques. Cela n'empêche pas qu'íl est bien réél, alors pourquoi l'occulter? On ne va pas se mettre à stigmatiser les quartiers pauvres d'une ville sous prétexte que ca ne fait pas bon genre pour les touristes?
En effet, l'attraction de la Boca se limite à une ou deux cuadras. Mais quelle attraction! D'ailleurs je suppose que le porte monnaie du touriste l'alimente pas mal. Alors ne les faisons pas fuir! Certes, cela peut paraitre hypocrite aux yeux de certains alors que des bidonvilles gisaient à deux cuadras, mais l'important est d'en avoir conscience. Chose faite, je me suis rendue dans la zone tourisitique de ce quartier populaire sans culpabiliser. Les balcons colorés et figures de cire cohabitaient avec les patios de bric à brac et de boutiques en tout genre. Les terrasses des restaurants, bercées par la musique de petits orchestres de Tango. Je pense que la Boca représente bien l'image de l'Amérique Latine que l'on peut avoir en Occident. C'est d'ailleurs la raison de l'existence de ce quartier selon Marina, une facon de rassurer les occidentaux sur leurs idées préconcues. Cette parenthèse fut toutefois bien agréable, douce et entrainante...
..Eva peron y el Che :
Un patio
hola.
Direction ensuite puerto madero, un quartier réhabilité le long du río. Aujourd'hui des immeubles d'affaires et retaurants s'ouvrent pêle mêle, dans cet endroit bien agréable. Le piéton n'est pas occulté, et une belle promenade au bord de l'eau nous a permis de nous rapprocher du centre. Bien sûr on ne pouvait éviter la plaza mayo, comémorant la Révolution, et la casa rosada, accueillant la présidence. Nous avons ensuite tourné dans les rues du centre avant de rentrer faire une sieste pour m'adapter au rythme argentin. En effet, les amis se retrouvent généralement vers minuit, et vont danser vers 3-4h. Ce qui est assez dingue pour moi, petite francaise. D'autant que tout bien réfléchi, le rythme chilien est aussi plus occidental, il est rare de trouver une discothèque où l'on peut rentrer aprés 4h, contrairement à Buenos Aires,où cela m'a paru chose courante. Les déjeuners sont pris à 16h, les diners pas avant 23h. je ne ferais pas une généralité car je suppose que c'est différent pour les gens qui travaillent, mais c'est ce que j'ai vécu durant 5 jours... dur dur aujourd'hui donc de retrouver les horaires du travail.
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Retournons à ce beau vendredi où j'ai rejoint Marina à minuit pour l'accompagner chez des amies. Soirée costumée en perspective, puis en discothèque vers 2h. Bien qu'en compagnie de bien plus jeunes que moi (j'ai pris un sacré coup de vieux d'ailleurs), j'ai passé une vraiment bonne soirée, détendue, sans chichi comme dirait l'Autre (mi abuela). J'ai été la premiere à aller me coucher, de loin même, vers 5h... :)
1 commentaire:
Rhaaa, quelle déception quand j'ai vu la dernière phrase ! Vite vite, retrouve Internet !
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