Je me rends caminando vers San Telmo, mon coup de coeur dans cette ville enchanteresse. Un quartier de brocanteurs, de boutiques plus loca les une que les autres, où l'on vend de tout et de rien (vieilles robes, lunettes, poupées, chaussures, affiches, entassées dans un labyrinthes). Au hasard des découvertes, je suis rentrée dans plusieurs patios magnifiques, ou les maisons sont découpées en petites boutiques. Ces découvertes, ainsi que la richesse des objets que vendent les brocanteurs (plutot antiquaires à mon sens), laissent présager la richesse de l'Argentine du passé.
El patio de una vieja casa argentina, hoy compartida en pequeñitas tiendas.
una tienda de todo y de nada, o sea bric a brac
Un arrêt pour manger sur une petit place, où féria et danseurs de tango se réunissent pour la plus grande joie des porteños venus passés un dimanche de détente au soleil. Car j'ai aussi eu droit à un temps exceptionnel, plus de 25 degrés aux belles heures. Les argentins sont souriants, aimables, relax et serviables. C'est l'enseignement principal de cette deuxième journée.... je me suis ensuite rendue plaza Francia, dans le barrio de Recoleta. C'est un lieu génial où une grande étendue d'herbe accueillent la jeunesse et les familles de Buenos Aires. Des concerts improvisés jalonne la place. J'ai ainsi pu profiter d'un concert de guitare, de country, de violons, puis de percussions, de spectacles de théatre et de jonglage. Les thermos bien accrochés à leur taille, beaucoup de porteños viennent pour se détendre voire faire des rencontres. Une immense feria borde le tout, ainsi qu'un cimetière magnifique, dans la veine de notre pere lachaise. Des galeries d'exposition art-design accompagnaient le tout, d'où l'atmosphère un peu bobo détente de ce bel aprés-midi.
un recital de country en la plaza francia.
en el cementero
Aprés un diner dehors avec Sebastien , tardif bien sûr, (on trouve de la nourriture excellente, saine et pas chère trés facilement dans les petits restos de la ville), nous nous sommes rendus à la despedida de Julie, une des dernières survivantes d'une belle lignée de toulousains locos à Buenos Aires. Je ne doute pas qu'ils se sont tous plus dans cette ville tellement buena onda. Aprés la découverte du fernet, alcool assez amer, et l'échec cuisant de la préparation de mojitos par Julie et Elodie (si si), on décide de sortir... à 4h du matin (j'avais encore fait une sieste bien sûr). Chantons sous la pluie et retour à l'appart finalement, ambiance posée, sympathique, gracias pour cette soirée bien sympa. Je ne doute pas mon hôte de la soirée en parlera mieux que moi et plus longuement ici. Quand tu auras le temps. D'ici là bonne route...
iepiennes locas
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