Autre pays. Bienvenido en Chile....J'espère que cette expérience sera aussi enrichissante que ce que j'ai vécu au Sénégal. Sans aucun doute...

15/07/2008

BAs : un domingo de shopping y de descanso

Aprés un réveil toujours aussi difficile, la guerriere que je suis décide de se rendre dans le barrio Palermo et plus précisément vers la plaza Italia. Ce fut sans compter la gentillesse du chauffeur de taxi qui m'a conseillé d'aller de l'autre coté de Palermo, où petite placette pourrait m'acueillir pour manger, entourée d'une feria. Me rémomérant mon excellent aprés midi de la veille dans les mêmes conditions, j'accepte cet inespéré changement de plan. Bien m'en pris, car....
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...SHOPPING!!!!!!!!!! Buenos Aires est quand même réputée pour ses boutiques nombreuses, originales et moins cheres qu'ailleurs. Je m'y suis donc rendue dans l'idée de carretear (faire la fête) et faire les boutiques, sans oublier bien sûr mes "errances enthousiastes". Dimanche donc, objectif shopping, l'ultime, accompli. En effet le taxi m'a déposé dans un lieu enchanteur où des sortes de maisons -hangar-patio accueillaient des vendeurs de vêtements, pour la plupart trés originaux, souvent uniques, et vraiment pas chers. Les portants s'entrechoquaient dans un joli brouhaha et il arrivait souvent, selon les maisons, que plus de 10 marchands se partagent 2 cabines d'essayage. Petit détail qui compte pour résumer l'ambiance. Couleur, musique, le tournis. Bref, je suis restée plus que raisonnable devant ce phénomène, grande fierté de ma journée. Les commercants un peu bousculés par le monde prenaient toujours le temps de discuter. D'ailleurs presque tous m'ont souhaité bonne fête quand ils ont appris que j'étais francaise (14 juillet oblige). A mon retour au Chili également, alors que j'avais moi même réellement oublié. L'intéret des argentins et chiliens pour notre "défilé militaire et discours de l'année" illustre bien l'importance et le besoin de commémorer leur révolution et l'avènement de la république, encore tellement jeune dans ces deux pays...Ce que je prends parfois pour du nationalisme (quelques fois à raison quand même) pourrait s'expliquer dans la plupart des cas par une fierté ostentible de vivre dans une jeune république démocratique indépendante, aprés bien des années noires. La peur d'y replonger exhacerbe selon moi cette attitude, au delà du "patriotisme".
Je me suis d'ailleurs rendu au musée d'Evita Perón, aprés ma séance shopping et "miam de la viande argentine". C'est une personnalité vraiment controversée en Argentine, une sainte pour le peuple, une dictatrice pour les aristocrates (en résumé trés trés simplifié). Elle a, avec son président d'époux, été la première à instaurer des réformes sociales en Argentine et a milité pour que les argentines obtiennent le droit de vote, d'ailleurs avant les francaises. Quelques actions entre autres bien sûr, mais ses discours et écrits me laissent perplexe quant à la raison de tous ses efforts. Je ne saurais pas expliqué pourquoi, c'est une impression faible mais persistante. Ce fut toutefois, et tout le monde s'accorde dessus, une des plus grandes figures de l'histoire argentine, sans conteste.

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Voilà pour mon dimanche. Mon lundi a défilé lentement au début, puis précipitamment pour réussir finalement à monter dans le bus qui me reconduirait à l'aéroport, symbole de la fin de mon court séjour à Buenos Aires. Sebastien et Marina ont accompagné mon dernier repas, et c'est la tête plein de souvenirs, et complètement décalée, que je suis montée dans l'avion. Une cordillère des Andes plus loin, toujours aussi majestueuse, même de nuit, me revoilà "chez moi". Je reconnais l'aéroport, négocie mon taxi, retrouve ma rue, mon appartement, Lui... Je suis chez moi, el bien estar .

Je ne m'amuserai pas à comparer Santiago et Buenos Aires, jeu dangereux et inutile, car j'ai vécu 5 mois dans la premiere, et seulement visité la seconde. Je suis sure que BAs est une ville plus relax et plus conviviale, ca se voit comme un oasis au milieu d'un désert, rien que par le nombre de places vivantes, de zones vertes, etc. C'est une ville qui parait plus authentique que Santiago, plus belle aussi dans son arhitecture. C'est tout ce que je peux avancer avec ma pleine conscience. Mais comme une oasis, ce que j'ai vu ou cru voir ne pourrait être confirmé qu'au bout d'un long séjour, où j'emprunterais le métro aux heures de pointes, trainerais mes bottes dans le quartier des affaires aux heures de bureau....j'étais en vacances et l'ai vécu comme tel, une (trés) belle parenthèse.

....El flor de Recoleta :


Photos à venir

1 commentaire:

Anonyme a dit…

maelle!! q lindo todo lo q escribis en tu blog, es autentico y sincero. q buena vida q te estas llevando eeh! viajando feliz por el mundo..
me alegro mucho como ciudadana argnetina q te hayan gustado los rincones q has conocido hasta ahora del pais.. todavia hay mucho por descubrir!
te mando un beso grande, y como dijimos el finde q paso q estuvimos juntas, sera hasta la proxima, no sabemos cuando pero podria llegar a ser muy pronto..!
mis mejores deseos..