Un autre blog, trés inspiré de l'autre coté de cette immense frontière, m'a donné l'envie d'écrire sur la danse...
Un autre coup de pouce aussi, la vision enchanteresse bien qu'inconfortable (en raison des sieges) du ballet national chilien, samedi soir...
J'ai bien passé toute la journée au lit, comme si cette ville était ma ville, que je me l'étais appropriée. Faire disparaitre ce sentiment de la parcourir a tout prix a chaque moment de liberté. J'ai le temps si je suis chez moi non?...
Samedi lit, jaillissante d'un bond d'un seul pour me substanter (d'empanadas bien sur) avant le grand spectacle.. Je bouts sur place, de la danse, enfin....
Merci Rodrigo, nouvelle agréable découverte chilienne, à qui j'ai confié mon amour de cet art, ma peur de recommencer, ma frustation à admirer, mais tant d'amour.. D'un coup d'un seul, bien assis dans un bar où l'on ne s'entendait pas mais où il a tout compris, proposition magique et solidaire : "maelle, si quieras, podemos ir a ver el famoso ballet nacional de Chile, que actua este sabado con un grupo de musica tradicional ".. Enfin ce n'était peut etre pas ces mots, mais le message est passé.
Rendez vous donc au théatre, où, pour la modique somme de 8 euros, je me suis enivrée, droguée de danse contemporaine sur des airs de musiques chiliennes traditionnelles, pendant 1h30 de jouissances admiratives..
Peut etre que la perspective d'aller voir ce ballet a débloqué quelque chose, ou simplement le fait d'en parler avec Rodrigo, toujours est il que vendredi dernier est à marquer d'une pierre blanche, bien ronde et bien douce, car j'ai recommencé à écrire.. si peu... mais j'ouvre le robinet doucement pour prévenir tout déluge.. ca faisait tellement longtemps...
retour à la danse, la soirée s'est terminée en en se mouvant sur une piste bien sûr... je ne me souviens pas du lieu, peu importe, je me souviens des rythmes. Le reggeaton enfin, sur lequel les chiliens sont plus que démonstratifs. Je les comprends, ca désinhibe, c'est caliente, tout en balancement, ca respire le soleil, le sable chaud, la danse pour la danse, sans aucune anticipation, bouge ton corps...
3 commentaires:
Je n'ai sur les lèvres qu'un sourire. Merci de recommencer à vraiment "écrire", comme tu le fais si bien. Et la danse, la danse...
Quand est ce qu'on a droit à un livre??
Maëlle-sourire reprend le dessus, plus forte que Santiago ein !
Il me tarde que tu viennes écrires notre mégapole qui sent la viande grillée.
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